C’est notre journée ludique. Personne ne nous dérangera jusqu’à ce soir, une occasion sympa de s’amuser. Nous entrons tous les deux dans la salle de Sexe, fébriles et impatients. Aujourd’hui l’un de nous deux va être installé sur la croix de Saint-André et devenir le jouet de l’autre.
Am-stram-gram…
C’est le sort qui va décider pour nous. Une pièce fera l’affaire. Pile ce sera moi, face ce sera toi. Une fois la victime désignée par le sort, un dé déterminera la durée du jeu. Un point une heure. L’autre règle, c’est qu’il n’y en a pas. Une fois qu’on est le jouet, on doit servir de jouet jusqu’au bout. Aucune limite, aucun interdit. Le corps est offert comme un terrain d’expression, les sensations offertes en cadeau.
La pièce décolle. C’est le moment… Cela semble durer une éternité. Elle touche le sol, va s’arrêter… Pile. C’est pour moi. Je me sens chanceux de pouvoir t’offrir mon corps à tourmenter. Je ne suis même pas inquiet, car je sais que ce sera intense. De toutes façons, c’est le jeu…
Le jeu commence
Je m’installe sur la croix, tu m’attaches. On avait convenu que le dé serait tiré après, une fois que la victime ne peut plus échapper à son sort. Tu tires le dé, qui s’arrête sur le chiffre 4. Quatre heures, donc, et je ne peux plus rien y faire. Tu sembles contente de ce résultat. Tu m’embrasses tendrement, m’adresse un sourire carnassier. Tu ne me demandes même pas si je suis prêt à la suite, de toutes façons ça n’a aucune importance que je le sois, étant donné que je vais y passer quand même.
Je suis surpris car tu ne me touches pas encore. A la place, tu tends tes plantes de pieds en ma direction, avec un mot d’ordre très clair : « Tu banderas seulement sur mon ordre, sinon représailles ! Et obligation de regarder mes pieds ! ». J’essaie de me concentrer. Je sais très bien que tu cherches à me faire désobéir, mais je veux résister. Je pense à tout un tas de choses pour éviter de penser à toi. Une pierre, un triangle, un escargot, le mur… Tes pieds divins… Le dessous de tes orteils fièrement dressés… Les plissures divines de tes plantes de pieds… Rien à faire, je ne peux pas résister… Mon sexe trahit mon désir sans que je ne puisse rien y faire.
« Test échoué ! », commentes-tu, sur un ton faussement déçu. Tu viens caresser mon sexe pour achever le travail. Je n’avais même pas remarqué que tu avais mis des gants en plastique. Tu empoignes mon sexe, et lui infliges le feu de feuilles d’orties toutes fraîches. La démangeaison est intense. On dit que les orties piquent… Ça ne pique pas, c’est pire ! Ça chauffe, ça mériterait de se gratter, mais je ne peux pas. Tu insistes bien en plus… Mon sexe est en flamme, alors qu’il ne s’est pas encore écoulé 10 minutes.
Tu marques une pause. Tu es partie chercher des trucs. Tu reviens avec 2 cagoules, et je vois que tu as installé de quoi filmer. Mon supplice sera donc diffusé sur Pornhub, visible pas tous. Je devine que ça va être un vrai son et lumière…
J’en aurais presque oublié mes démangeaisons, mais elles sont si fortes… Est-ce que tu vas t’occuper de moi ? Je ne peux pas dire « me finir », car on n’en est qu’au début… Sur ma croix, je distingue mal tes manigances. Tu as le masturbateur à la main, que tu remplis généreusement de lubrifiant. Tu insères mon sexe dans l’ouverture. Les orties rendent la sensation hallucinante. Pas de début en douceur, tu es énergique. Les mouvements de va et vient, la brûlure des orties, c’est vraiment très dur de résister, d’autant que tu cherches clairement l’orgasme. Je tiens aussi longtemps que je peux, c’est à dire pas très longtemps, puis je me perds dans un long râle libérateur. Libérateur ? Hum… Pas sûr. Un regard cruel me fait comprendre que tu ne vas pas t’arrêter là. Malgré mon orgasme, tu continues à me stimuler cruellement. Mes spasmes te confirment l’effet indescriptible sur moi. Je suis impuissant à m’y soustraire, et c’est insupportable.
A suivre…